En avant toute avec la méthanisation en France !
OFATE Interview de ML Schaller : Réussir le management des projets biogaz et biométhane
Ces derniers mois, le secteur était ralenti à cause de l’incertitude concernant le mécanisme de soutien annoncé dans le cadre de la loi de la transition énergétique et de croissance verte. Mais finalement, les conditions d’achat de l’électricité produite par les nouvelles installations biogaz de moins de 500 kWe ont été définies par l’arrêté du 13 décembre 2016.
Fin janvier, le Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer a validé l’allongement des contrats d’achat d’électricité à 20 ans pour les installations existantes qui profitaient déjà d’une augmentation des tarifs. Elles peuvent maintenant bénéficier d’une meilleure rentabilité.
La programmation pluriannuelle de l’énergie fixe des objectifs progressifs pour les années à venir. La capacité de production d’électricité des installations de méthanisation (sans ISDND et STEP) devrait croître de 110 MWe en 2016 à 137 MWe en 2018 et en 2023 à 237 puis ( ?) 300 MWe. Pour l’injection du biométhane dans les réseaux de gaz, l’objectif est d’augmenter la production de 0,215 TWh en 2016 à 1,7 TWh en 2018 et 8 TWh en 2023. Le Panorama du gaz renouvelable 2016 publié par GRDF, GRTgaz, le SER, le SPEGNN et le TIGF fait ainsi état d’une tendance de développement optimiste compte tenu des expériences récentes, notamment pour le secteur du biométhane et malgré le fait que la dynamique actuelle ne suffit pas encore à atteindre les ambitions affichées..
Comment renforcer les activités pour accélérer le développement ?
Afin de surmonter les difficultés à sécuriser le financement des projets, le Club Atée Biogaz a publié des informations utiles concernant « les accompagnements et aides financières aux projets de méthanisation sur le territoire français ».
Ces conditions pourraient permettre le développement de nouveaux projets et la réalisation des projets en attente. Pour le succès des réalisations, le management des projets a beaucoup d’importance. Ici il peut être utile de profiter de quelques réflexions à base d’un retour d’expérience en Allemagne. Une interview de l’Office franco-allemand de la transition énergétique (OFATE) avec Marie-Luise Schaller résume en quelques points une étude de ML Schaller Consulting sur les expériences et les conclusions pour l’optimisation du management de projet.
Interview de Marie-Luise Schaller sur les critères de réussite des projets biogaz, septembre 2016
Contactez-nous si vous souhaitez en savoir d’avantage.
L’airbus de l’énergie a besoin d’un tigre dans le moteur
Une étude* récemment publiée affiche les opportunités de la coopération franco-allemande de façon évocatrice. Face à une plénitude de déclarations du côté du monde politique il est temps de passer à la concrétisation. Pour avancer dans la réalisation, il faut également des initiatives sur le plan des régions et des entreprises.
Les secteurs de la transition énergétique et de l’industrie de la future offrent des excellentes occasions pour construire une base commune. Car c’est sur ces champs d’activités, où on mène les batailles pour la transformation du monde économique, en Europe ainsi qu’en chaque de nos deux pays. Les sorties de ces batailles décident sur notre sort économique, en France, en Allemagne, en Europe.
Pourquoi ne pas s’allier et affronter les problèmes de la transition ensemble ? Pourquoi ne pas former une initiative bottom-up ?
Quelle est votre opinion ? Où devrait-on commencer pour construire une base de confiance et de l’enthousiasme – l’enthousiasme de se battre pour les mêmes objectifs ?
*Fondation Robert Schumann, „Un tigre dans notre moteur : comment développer la politique industrielle franco-allemande ?“, 21/03/2016:
http://www.robert-schuman.eu/fr/questions-d-europe/0385-un-tigre-dans-notre-moteur-comment-developper-la-politique-industrielle-franco-allemande
2016 , c’est votre année du management ZEN
Au début d’une nouvelle année il y a cet esprit de renouvellement, de recommencer, une idée de repartir à zéro. C’est le moment, quand il y a beaucoup de motivation pour changer ses habitudes moins utiles, pour élaborer de stratégies nouvelles plus performantes. « Esprit zen, esprit neuf », c’est le titre d’un livre de Shunryu Suzuki et Huston Smith et le principe d’une philosophie zen. En préservant l’ouverture de l’esprit, on peut exploiter ses ressources de façon optimale.
C’est pourquoi j’aimerais bien vous présenter 5 idées pour perfectionner votre management de projets par l’Esprit Neuf, l’état d’esprit de débutant.
1 – Démarrer lentement
Il est aussi banal comme vrai, la direction prise au début du chemin décide où on va arriver. D’autant plus c’est vrai pour le management des projets. Les décisions prises dans la phase de démarrage d’un projet influencent déjà à moitié son résultat et ses coûts. Souvent on ne prend pas assez de temps pour évaluer des alternatives. Par crainte de perdre du temps ou de l’argent, on choisit très souvent des chemins connus, des solutions familières, suit les exemples de l’entourage par conservatisme. Mais il faut d’abord identifier les exigences spéciales et uniques avant de se baser sur les solutions standardisées. Alors, pourquoi ne pas investir assez de temps et d’énergie dans la phase de démarrage et pour l’étude des innovations ?
2 – Manager souverainement
Même au milieu de l’exécution de mesures bien planifiées, il est très important, de ne pas être trop fixés sur les études. Car à l’encontre des conditions pré-évaluées, on découvre souvent des contraintes inattendues. C’est ainsi qu’il faut toujours être prêt à optimiser les méthodes et les mesures appliqués. Surtout pour les projets d’envergure il est triste réalité que les coûts augmentent de façon lamentable en dessus les sommes planifiés pendant la réalisation. Une partie de ces augmentations des frais est lié à un controlling inefficace et à des structures rigides dans le management ainsi que dans une hiérarchie trop stricte ou souvent trop fixés sur ses objectifs et vanités personnels. Souvent on a peur de paraître peu compétent et pas souverain. Mais si on changeait pour être ouvert d’esprit en optant pour une réelle optimisation continue, ne serait-il pas une vraie preuve de souveraineté ?
3 – Travailler ensemble
Au plus tard en situation de crise les vraies qualités d’une équipe montent à la surface. Des spécialistes de haut niveau sont souvent très concentrés sur leur domaine d’expertise, sans être prêt à s’occuper des intérêts des autres domaines, comme ils l’auraient fait en début de leur carrière. Souvent les équipes de différentes entreprises ne peuvent pas être coordonnées, comme il y a des vieilles querelles et concurrences. Pour réduire les dégâts, il serait un investissement intelligent, si on organise aussitôt un accompagnement par des spécialistes de médiation. Car souvent il faut rompre avec des vieilles interactions automatisées. Qui pourrait mieux et plus facilement détecter ces automatismes bloquants que quelqu’un qui est neuf dans cet entourage et qui est instruit à développer des solutions nouvelles ?
4 – Embaucher intelligemment
Une situation de renouvellement se présente également, quand il faut engager de nouveaux employés. Le plus souvent on choisit le candidat idéal à base de sa formation et de sa carrière. Mais il est d’importance primordiale, s’il est capable à s’adapter à une nouvelle équipe et si l’équipe, elle aussi est capable d’intégrer quelqu’un de nouveau. Souvent en choisit des profils semblables, pourtant il serait intéressant de composer une équipe de types différents et complémentaires, venant de formations variés, même appartenant à différents catégories d’âge. Les équipes performantes sont capables de se renouveler constamment grâce à leurs compétences variées. La question à se poser est donc : Qui peut contribuer à cette variété de compétences avec un atout nouveau ?
5 – Vivre sereinement
Evidemment on ne peut pas séparer nettement la vie professionnelle et la vie privée. L’énergie vient souvent de relations et d’activités multiples à côté du travail. Cette partie de la vie souffre quand on est bloqué dans une situation professionnelle frustrante. De l’autre côté, la performance professionnelle aussi est baissée quand il y a des soucis privés. Les interactions de ces secteurs principaux sont bien connues. Aujourd’hui on cherche de la « WORK-LIFE-BALANCE » comme indicateur de qualité – soit chez un employeur, soit chez un candidat. Finalement, voilà l’idée principale : Si on arrive généralement à garder un sens d’ouverture aux nouvelles perspectives, on arrive à maîtriser le quotidien en développant tous ses potentiels– pendant toute l’année.
Ainsi je vous souhaite de garder cet Esprit Neuf en 2016 – restez zen !
«N’arrête jamais de commencer, ne commence jamais d’arrêter »
Spécial Rentrée Biogaz 2015
L’année avance de grande vitesse, les vacances d’été sont (presque) finies et quelques-uns pourraient attendre la rentrée avec une certaine impatience :
En France, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte a été adoptée en pleine saison vacancière et la décision du Conseil constitutionnel n’a pas pu trop attarder le délai de promulgation de la loi. Elle a été validée le 13 août et publiée au Journal Officiel le 18 août 2015.
Comme l’online magazine enerzine a bien commenté :
« A un peu plus de 100 jours de la Conférence de Paris sur le climat, la France veut avec cette loi s’inscrire dans la mutation énergétique du „nouveau siècle„. »
C’est alors le bon moment pour jeter un coup d’œil sur le programme d’une manifestation intéressante de l’ OFAEnR :
Le 21 octobre 2015, ils organisent une conférence « La sécurité des installations de méthanisation en France et en Allemagne » à Paris
Sur l’agenda :
- Etat des lieux du cadre réglementaire français et allemand et analyse de l’application des règles sur le terrain dans les deux pays.
- L’optimisation des installations et retours d’expérience d’acteurs allemands et français de la filière avec analyse des points de vigilance dans le cadre de la conception mais aussi de l’exploitation des installations de méthanisation.
- Assurances, financement et sécurité des installations
La présentation des méthodes de gestion des situations de crise est aussi prévue.
Certainement on recevra des informations importantes et très actuelles sur les nouvelles conditions et le développement de la branche en France. Finalement il y aura également l’occasion du networking entre les participants, des représentants des „bureaux d’études, porteurs de projets ainsi qu’aux fournisseurs de technologies et à tous les acteurs de la filière de la production et de la valorisation du biogaz.“
Plus d’informations et la possibilité de s’inscrire :
Annonce sur le site de l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR)
Power-to-gas: H2 en escale industrielle
Un pacte de collaboration allemand-chinois entre le Land Brandenburg (entourant la capitale allemand Berlin) et la province du Hebei (environnant les villes Beijing et Tianjin) vient d’être signé le 4/6/2016.
Un des fruits de ce partenariat alimentera le processus de développement du power-to-gas de nouvelles expériences : La province Hebei va monter un projet de centrale électrique hybride, équipée d’un électrolyseur de 4 MW. Dans cette installation industrielle conçue à base de celle à Penzlau/Brandenburg, le surplus de production énergétique d’un parc éolien de 200 MW sera utilisé pour produire de l’hydrogène, source d’énergie pour le transport et l’industrie.
Fournisseur de l’usine est McPhy Energy, groupe qui dispose „de 3 sites de conception et de production en France, Allemagne et Italie, d’un laboratoire de R&D en France“ (selon McPhy Energy)
Photo: Signature du contrat de partenariat par le Ministerpräsident Dietmar Woidke (à gauche) et le Gouverneur de la province Hebei Zhang Qingwei (à droite), Source: Land Brandenburg, www.brandenburg.de
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